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mohamedsaandi
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En cette période de trouble chacun essaie de faire sa propre lecture des évènements.
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
01.02.2009
Dernière mise à jour :
01.02.2009

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CE QUE CACHE LA GUERRE

Publié le 01/02/2009 à 12:00 par mohamedsaandi


La guerre qu’oppose l’Etat d’Israël au mouvement du Hamas cache bien des choses qu’on ose peut être pas révélées. On sait encore que cette guerre ne s’est pas préparée pendant quatre jours pendant les quel Hamas refuse de renogocier une trêve avec Israël. C’est bien facile de dire qu’il s’agit d’une guerre pour arrêter les tirs des roquettes mais en réalité les israéliens savent bien que ces tirs cesseront pas, d’au moins pas après cette guerre sanglante.
Les intensions d’Israël sont la réoccupation de gaza et à long terme la radiation du peuple palestinien. On a suivi les réactions des dirigeants israéliens qui ne cachent pas l’intension de créer un Etat juif et pur dans le territoire palestinien, territoire de leurs ancêtres, disent ils.
En effet, la réalité de cette guerre est un peu floue pour beaucoup de gens. Mais lorsque on laisse la conscience morale prendre le dessus sur nos sentiments d’appartenance à un tel groupe on comprendra l’horizon de cette guerre. Elle est prévue être longue, ce qui dit encore une fois qu’elle était bel et bien préparée avant même la fin de la trêve.
Maintenant lorsqu’on veut situer un peu les responsabilités de ce massacre, on remarquera que bien que le Hamas n’est pas innocent mais il y a bien d’autres coupables, des complices à cette guerre à la tête des quels se trouvent les Etats-Unis sous la bénédiction de la communauté des cinq Etats. Israël ne fait qu’exécuter une politique bien définie et concoctée par l’administration bush.
En revanche, si on s’arrête sur les déclarations israéliennes, on se rend compte que la manière disproportionnelle de mener une guerre contre un groupe de personnes n’est pas compréhensible. Ce qu’il faut comprendre ce que Hamas c’est le peuple palestinien, ce sont des milliers des sympathisants dans le monde entier. S’en prendre à Hamas vient à s’en prendre au peuple palestinien. N’oublions pas que les palestiniens ont élus Hamas donc ils ont choisi de faire confiance au Hamas qu’aux autres mouvements. Est-ce qu’on s’est demandé un jour le pourquoi. Les palestiniens seront toujours aux cotés de ceux qui réclament leur droit, de ceux qui ne se contentent pas de pot de vin pour se taire, en bref des hommes honnêtes sui luttent pour la cause palestinienne. Il faut aller sur place pour voir la situation humanitaire catastrophique. Des enfants qui naissent pour ne pas vivre. Des femmes veuves et sans enfants. Des milliers des gens qui peinent à se nourrir. En gros des gens qui vivent sous un menace permanent. Ils se réveillent avec le moindre espoir de voir le soleil se coucher. Qu’est ce qu’ils ont fait pour mériter un tel sort ? Où sont les humanitaires face à cette situation inimaginable ?
On n’oubliera pas de si tôt le silence de la communauté internationale des cinq pays. On se souviendra encore plus de l’immobilité des Etats arabes.
Il est temps de se demander si les palestiniens sont des gens hors du commun, qui n‘ont aucun droit et que l’on peut massacrer sans aucune réaction. Il y a long temps on a laissé Israël maître des lieux, il a traité ce peuple comme bien lui semblait. Cet Etat innocent qui tue chaque jour se permet de nous faire croire qu’il veut stopper les tirs qui s’abattent dans le sud de son territoire. Et certains aveugles ont cru comme argent comptant à cette argumentation.
Je leur demande s’ils accepteront que le jour où j’aurais un différend avec un membre de leur famille, que je vienne bombarder leur maison pourvu qu’il périsse dans les décombres. Jamais ils n’accepteront pas. Comment est ce qu’il est évident pour le Hamas et non pour eux. Israël avec sa politique de destruction massive de la Palestine a détruit des mosquées, des écoles et universités, des milliers des maisons tout ça pour traquer le hamas. Mais Hamas comme ils le disent ne s’agit que d’un groupe. Pourquoi ne pas aller les chercher sur place. Israël est puissant militairement et peut faire une incursion terrestre pour qu’il mette fin aux tirs des roquettes. Son service secret dit avoir repéré les sites que l’on cache les armes pourquoi ne pas aller sur ces sites. Il serait facile de désarmer un ennemi qu’on maîtrise bien, qu’on connaît ses positions. Mais ce qu’on voit est le contraire. On mobilise un arsenal pour traquer un groupe de gens. Tous les moyens aériens, terrestres et même marins ont été mobilisés pour stopper les tirs des roquettes. C’est très ironique. Les bombardements continue et les victimes civiles s’accroissent sous le silence de la communauté des cinq pays. Dix jours après l’offensive une solution n’est en vue pour arrêter ce massacre.
C’est encore consternant de voir des gens donner une légitimité à ce massacre. On reconnaît le droit à l’Etat innocent de se défendre en tuant des milliers des gens mais on reconnaît pas non plus le droit au peuple palestinien de s’auto déterminer. Ils ne veulent que vivre comme les autres peuples du monde. Qui ne voudrait pas vivre dans la paix. Israël qui est tout le temps menacé se développe, il construit son pays et son peuple vit sans crainte pas même avec l’éventualité d’une roquette. Et de l’autre coté des palestiniens coupables tués par jour, sans eau, électricité ni même à manger. Est-ce qu’on peut aveugle jusqu’au point d’oublier les images qu’on avait vu ? Je ne crois pas que cela soit possible.
En plus il y a un autre problème. Des Etats ou groupes sont qualifiés des terroristes lorsqu’ils refusent de coopérer avec washington. On peut être le pire des sanglants mais on coopère avec les capitales occidentales on est considéré de démocratique. Combien des chefs d’Etat emprisonnent leur peuple sans être intimidés par qui ce soit ? Le monde est maintenant bipolarisé. Le « si tu n’est avec nous tu es contre nous » semble être mot d’ordre de ce nouveau monde avec à sa tête bush. Des massacres sont perpétrés dans le monde au non de la démocratie. Des zones de non droit érigées partout où l’on entasse des gens qui ne semblent pas plaire à nos besoins. Tout ça au non de la démocratie. Il suffit de tuer quelqu’un pour la démocratie pour t’en courage. Où va t- on ?
On a bien maudit Hitler mais au moins il était honnête avec sa politique. Il a osé décliner ses intensions politiques. Il n’a pas essayer de se cache derrière un fait pour justifier ses massacres. Un peu d’honnêteté s’il vous plait !!!!!!!!!!!!!!!!!!

L’Exception Ghanéenne et l’Africa-cratie.

Publié le 01/02/2009 à 12:00 par mohamedsaandi
L’Exception Ghanéenne et l’Africa-cratie.

L’Afrique ne manquera pas de choses à émerveiller le monde et le Ghana non plus. Le pays qui a vu naître sur son sol kwamé Nkrumah.
En effet, le pouvoir en Afrique a été bien organisé auparavant. Le peuple, d’au moins une partie du peuple participa à la prise des décisions. Une sorte d’Africa-cratie y régna depuis plusieurs siècles. Les hommes s’asseirent sous les baobabs et décidèrent du bien naître de la décision. Il exista une sorte d’élection au suffrage indirecte. Par ce que pour qu’on soit considéré comme étant homme il y avait des préalables à remplir. C’est notamment la prise de responsabilité dans la famille ou bien la croissance de la récolte agriculture. De ce fait le pouvoir a été exercé par un groupe des gens qui représenté l’ensemble de la masse populaire. Presque chaque famille était représentée. N’est ce pas ça l’exercice du peuple par le peuple ?
En plus, l’histoire nous enseigne que des femmes participèrent à la vie publique en prenant des postes aussi grandes jusqu’à occuper la place suprême. Il y avait en effet des reines partout en Afrique. La parité homme et femme est un produit purement africain et je l’insiste. L’histoire africaine est beaucoup plus riche même si elle souffre des profondes cicatrices marquées notamment par l’esclavage suivit par la colonisation et présentement les guerres qui ruinent à jamais l’Afrique. On oublie que l’une ou la seule civilisation ancienne qui a durée est africaine. C’est le cas de l’Egypte. De son coté il y a l’Ethiopie qui a encore le caractère du seul pays africain qui n’était pas colonisé. Contrairement à ce qu’on assiste maintenant, des hommes et des femmes se sont combattus pour une Afrique prospère, une Afrique unie avec ses valeurs de tolérance. Oui on a vu la tolérance africaine en Afrique du sud, on oubliera point le grand cœur de cet homme, l’homme qui a connu la prison, la torture mais qui, une fois au pouvoir, a fait preuve d’un digne africain tolérant. En plus d’être un vrai africain, il se distingue de ses pairs comme Gandhi, Lutter King. Par ce qu’étant le seul à voir son rêve se réaliser devant ses yeux et en étant le chef d’œuvre de la nouvelle Afrique du sud. Je vous salue Mandela, tu vivras autant que l’histoire vivra.
Mais ce qu’on voit maintenant, une Afrique déchirée jusqu’à atteindre son paroxysme est le fruit de l’ingérence étrangère. Ces puissants donneurs de leçon ne respectent aucune dignité en dehors de leur territoire. Il y a long temps qu’ils pillent l’Afrique et continue à piller l’Afrique de ses ressources. Lorsqu’un président élu menace leurs intérêts, ils ne tardent pas à alimenter des tensions allant jusqu’à briser le tissu qui unissait les africains. Il est très simple de comprendre cette vérité. Partout où il y a la guerre, il y a un intérêt stratégique qui peut être une richesse ou bien autre chose. Les pays pauvres ou qui ne représentent aucun intérêt n’ont jamais connu la guerre. C’est un constat réel même s’il est consternant de le dire. Une autre question qu’on ne cesse de se poser, comment est ce que des gens qui peinent à manger, trouvent ils des armes ? Il est très étrange. On comprend qu’un foret dense se cache derrière. En faite, toutes les troubles qui secouent actuellement l’Afrique on été initiées par des puissances étrangères. Elles financent des pauvres hommes qui n’ont pas d’état d’âme. La liste est longue. Il y a maintenant le cas des groupes pharmaceutiques et les bateaux marins qui viennent inoculer des poisons à ce peuple martyrisé. Je ne manquerais pas de souligner ce paradoxe de langage. Lorsqu’un dirigeant ferme les yeux en ne demandant que son butin, il est démocrate. Mais lorsqu’un patriote s’attaque à cet arsenal des pilleurs il sera traité de despote, sanguinaire et tout alors qu’il y a des sanguinaires qui n’hésitent pas à dévorer le cadavre de leur mort. Une idéologie machiavélique recouvre l’Afrique.
La démocratie à l’africaine ou Africa-cratie est très ancienne. Elle remonte loin dans le temps avant même l’époque pharaonique. Il est compréhensible lorsqu’on regarde la réalité africaine dans les villages lointaine ou dans la vie des peuples nomades d’Afrique. Aujourd’hui on a une présidente la première du monde nouveau. D’aucuns seront étourdis par cette révélation. Il y a eu certainement des présidentes en Asie mais il ne faut pas oublier qu’elles sont arrivées au pouvoir à cause de leurs familles. C’est une sorte d’une dynastie. On a vu l’exemple de Buto en Pakistan. Après sa mort c’est son mari qui l’a succédé. Tel n’est pas le cas de la libérienne. Elle est issue de la couche populaire. Ce n’est pas encore fini, l’alternance au Sénégal a eu comme premier chef du gouvernement une femme. La représentation de la femme ne fait aucun tabou dans plusieurs pays d’Afrique. Au sénat comme à l’Assemblée en passant par les postes clés de l’Etat on y trouve des femmes. En Afrique du sud par exemple, il y a des hommes blancs qui occupent des postes dans le gouvernement. Ce n’est pas le cas en occident. Il y a rarement ou presque pas des noirs qui accèdent à ces postes. La France vient de nommer son premier préfet noir à cause de l’effet Obama. L’Afrique n’aura pas des leçons à apprendre en matière de démocratie, elle a la sienne.
Pour finir, je dirais que le cas du Ghana est une succession d’un modèle d’une Afrique qui retrouve ses valeurs, ses marques. Il ne faut pas oublier le cas du bénin, Sénégal, les Comores, le Mali entre autres.
L’Afrique berceau de l’humanité cache encore des choses qui peuvent émerveiller le monde.

LA REFORME DES COMORES

Publié le 01/02/2009 à 12:00 par mohamedsaandi
L’HEURE DE LA REFORME S’ANNONCE
Aujourd’hui tous les pays même les plus forts sont préoccupés de cette crise qui semble t-il, sera longue. Toutes les statistiques ne sont pas encourageantes. L’urgence d’une solution s’impose. Et partout, des reformes sont entreprises pour amoindrir les effets pervers de cette crise. La situation qui prévaut est d’autant plus critique que les pays riches, cherchent une solution globale. C’est dire combien il est important qu’on s’assoie sur la même table en vue de trouver une solution durable à cette crise. Malgré cette urgente, d’autres se trouvent dans des conflits, oubliant que notre avenir est menacé. Laissons de coté les haches de guerre. Unissons nous dans la recherche de remède. C’est dans l’union que les bonnes actions germent.
Maintenant on peut bien se poser la question de ce que adviendront les Comores après cette crise. Sortiront ils renforcer ou bien au contraire ils seront affaiblis ? C’est là le défi que doit relever tout dirigent d’un pays. On sait qu’un malheur peut être une porte vers le bonheur. N’est ce pas que les USA sont devenus forts après la deuxième guerre ? C’est le moment ou jamais de rattraper les autres. C’est donc une occasion à saisir pour se positionner parmi les leaders du nouveau monde. Un monde se façonne, il ne sera plus question de l’occident fort mais plutôt un monde en arc-en-ciel. Tous les continents seront représentés. Un tel dessein ne relève pas du hasard. Et tout le monde en est conscient de ce qui sera demain.
Que devons nous faire ? Sur quoi doit être axée notre politique économique ? Tant de question qui méritent bien des réponses efficientes. Je tenterai alors de porter quelques éléments de réponse à ces interrogations. Tenons nous bien à ne laisser échapper le moindre détail. Je précise que je ne suis pas un économiste, je ne suis qu’un apprenti qui essaie de donner son point de vue. C’est pour dire que mes propos souffrirons d’incohérence tant dans la théorie que dans la pratique. J’aurai seulement le mérite d’avoir tenté apporter ma pierre d’édifice. Le comorien dit qu’il y a une très grande différence entre vouloir et pouvoir.
Et pour commencer, nous partons du principe selon lequel c’est la demande qui crée l’offre. Par voie de conséquence, lorsqu’on veut relancer l’activité économique et stopper le chômage, un accroissement des dépenses gouvernementales peut accroître le revenu national. C’est aussi pareil pour le cas d’une baisse du taux d’imposition. Ces deux politiques vont relancer la consommation. Dans une économie de sous emploi comme la notre, la politique budgétaire est recommandée. Car selon les tenants de cette politique, une politique budgétaire permet d’atteindre le plein emploi.
En fait, les autorités augmentent leur dépenses en relançant par exemple des grands chantiers de constructions (d’infrastructures) ou bien augmenter le budget alloué aux études et à la recherche. Supposons que l’Etat entrepris de construire les infrastructures, les entreprises en charge de la construction seront obligées d’embaucher d’ouvriers supplémentaires pour parvenir à bout du chantier dans le meilleur délai. Et donc moins de chômage. L’accroissement de la demande du travail aura pour conséquence l’accroissement du taux nominal de salaire. Toute chose égale par ailleurs, la consommation elle aussi augmentera. Cette augmentation s’explique du fait que chaque fois que le revenu augmente, on a tendance à consommer davantage : c’est le postulat de la rationalité du consommateur. Etant donné que la consommateur est un élément essentiel dans la détermination du revenu national, une variation positive de la consommation induira un accroissement du revenu national (PIB). Toutefois des nombreux économistes critiques cette politique dans la mesure où elle évince l’investissement du fait de la hausse du taux d’intérêt. Un des problèmes majeurs d’une telle politique, est son financement. Un déficit budgétaire causé par l’accroissement des dépenses étatiques se finance soit par :
- emprunt obligataire ;
- création de monnaie
- la fiscalité.
Aux Comores, la seule possibilité pour financer un tel déficit est l’accroissement de l’assiette fiscale. Je ne parle pas d’une augmentation du taux d’imposition qui est déjà excessif mais d’un élargissement de l’assiette fiscale. Il n’est pas un secret pour personne le fait que plusieurs activités ne sont toujours pas imposé. Au lieu d’augmenter le taux d’imposition, je préconise qu’on identifie les secteurs qui bénéficient du silence de l’Administration Fiscale afin d’accroître les recettes fiscales.
La création de monnaie est aussi efficace lorsque la demande de monnaie est faiblement élastique au taux d’intérêt. C'est-à-dire que la baisse du taux d’intérêt due à l’augmentation de l’offre monétaire, ne doit pas trop influer sur la demande de monnaie. Car si la demande augmente, le taux d’intérêt retournera à son niveau précèdent.
Quant à l’émission d’emprunt obligataire, un problème se pose. Il y a d’abord l’effet d’éviction de l’investissement dû au taux très attrayant proposé par les Autorités afin d’attirer l’épargne, il y a aussi que le ménage comorien ne fait pas confiance à l’Etat. Ce moyen de financement serait d’autant plus efficace si un marché boursier régional assurait le rôle de compensateur. Je profite de cette occasion pour rappeler les Autorités de la COI de la nécessité de la création d’une bourse régionale.
A coté de la politique budgétaire, il y a la politique monétaire. Qui consiste à accroître l’offre de monnaie. Cet accroissement peut créer une inflation. Donc il y a lieu de déterminer la quantité de monnaie nécessaire susceptible d’accroître le revenu tout en maintenant la politique anti-inflationniste. Malheureusement, la Banque Centrale ne peut pas oeuvrer dans ce sens. Car étant en régime de change fixe. L’outil de la politique monétaire est indispensable pour une économie. Par le biais de la politique d’open-market, la banque centrale peut relancer l’économie et lutter contre l’inflation.
A présent, on doit regarder ce que fait les voisins ou les autres pays. Parmi les solutions préconisées pour contrer la crise, il y a la relance de la consommation par la création des nouveaux emplois. Cette même vision a été le dénominateur commun du New Deal et aux idées de Keynes en 1929. Cette politique a réussi de sortir le monde de la pire crise. En face d’un risque, on jette un coup d’œil dans le passé pour s’inspirer. Et je vous assure qu’une relace de la consommation est la meilleure solution pour sortir de cette crise. L’Etat doit éjecter une masse monétaire considérable pour encourager l’investissement. Il doit en même temps intervenir par le biais de sa politique budgétaire.
Certains diront que nous ne disposons pas des ressources pour se payer le luxe d’une augmentation des dépenses gouvernementales. Je répondrais tout simplement de la façon suivante. Qu’est ce que peut faire une personne dépourvue de toute richesse mais qui l’ambition de s’enrichir ? Tout le monde dira qu’il peut essayer de voir son ami ou voisin pour qu’il lui prête de l’argent. La seule question que se posera le créditeur est la solvabilité future de son débiteur. S’il croit qu’à l’échéance son débiteur sera capable de solder la créance, il n’hésitera pas. Pour extrapoler ce raisonnement, on dira que tout dépend de la détermination de l’Etat. Si par exemple, l’Etat entend dépenser ce prêt dans des projets non générateurs d’externalités positives et que le financement de ce prêt est improbable, aucun créancier ne prendra le risque de financer un tel projet.
Pour être plus claire, je donnerai ma vision quant à l’allocation du budget ainsi augmenté. Les autorités doivent cibler trois secteurs importants à savoir l’agriculture, la pêche et le tourisme.
En effet, la construction des nouvelles infrastructures contribuera non seulement à diminuer le chômage mais aussi à l’entrée des devises provenant du secteur touristique. Ces infrastructures nouvelles vont permettre aux entreprises d’amoindrir leurs coûts inhérents au transport des matières premières et des marchandises. Des petites activités pousseront un peu partout et on va vers un plein emploi qui aura comme conséquence la réduction du chômage au moyen terme.
L’Etat doit s’endetter par ce qu’à long terme notre capacité à recouvrir les dettes augmentera. Lorsque tout le monde travail, tout le monde consomme, le revenu ne peut pas rester sans bouger. Et si la tendance se confirme on sera capable de financer nos projets par fonds propres. Ce n’est pas utopique. C’est la réalité des choses. Il suffit d’entreprendre pour voir combien est importante une telle politique.
En suite, l’Etat doit investir massivement dans l’agriculture. L’histoire montre que les pays émergents ont beaucoup misé dans ce secteur. Ce secteur est générateur de revenu car les produits agricoles ne sont pas substituables par d’autres. On doit avoir comme premier objectif la satisfaction de la demande nationale. L’abondance des produits agricoles induira une diminution des prix de ces biens. Par conséquent, les opérateurs sont obligés de s’ouvrir vers l’extérieur. Et donc l’envie de produire beaucoup pour vendre plus cher ailleurs, sera dans la mémoire des entrepreneurs. La balance commerciale commencera à se réveiller d’un long sommeil. Le second objectif sera de se positionner un leader incontournable dans la sous région en matière d’exportation des produits agricoles. Ce vœu est réalisable lorsqu’on est déterminé.
Pour se faire, l’Etat doit encourager les particuliers à s’intéresser à ce secteur en mettant à leurs disponibilités les techniques nouvelles à moindre coût avec possibilité de prêt remboursable à long terme ou le crédit bail. Ceci passera par la formation des agriculteurs. Je propose aussi qu’on privatise un peu se secteur ou bien la subvention de celui-ci. Il faut entendre par privatisation le fait d’encourager les hommes nantis à investir dans ce secteur. On créera une forme d’entreprise qui va embaucher des gens pour cultiver les terres. Ces entreprises auront beaucoup de rendements que lorsqu’on laisse à chacun le soin d’aller cultiver son champ. Deux produits seront concernés par cette nouvelle politique : la banane et la canne à sucre en vue de produire notre propre sucre. Et progressivement se secteur se retrouvera entre les mains du privé. Il est aussi souhaitable qu’on lègue certaines cultures à des associations de jeunes. Par exemple la culture des tomates, pomme de terre, arachide entres autres. Un comité d’encadrement doit superviser ces jeunes et les aider à acquérir les nouvelles techniques de la culture et à mieux gérer les ressources qui découlent de l’exploitation. Ces jeunes doivent être majoritairement des femmes. Car la femme peut mieux assurer cette tache qu’un homme. L’expérience de nos villages a montré que la femme est efficace lorsqu’on la responsabilise. Puisqu’il est question de responsabilité, je crois qu’il est important de privilégier la femme. N’oublions pas encore que les femmes représentent plus de 60% de la population. Donc si on veut réellement diminuer le chômage, il suffirait d’embaucher 20% des femmes pour réduire de 12% le chômage de femme et 20% du chômage global.
Pour ce qui est de la pêche, l’Etat doit doter se secteur des bateaux de pêche qui auront la capacité de répondre à la demande nationale, au moins. On doit aussi mettre en place un système de réfrigérateur capable d’accueillir tous les poissons disponibles sur le marché. Ce qui réduira la pénurie de poisson. Se secteur lui aussi doit être privatiser pour optimiser la quantité des poissons sur le marché. Les nouveaux responsables de ce secteur vont embaucher ceux qui exercent le métier de la pêche pour estomper toute résistance.
En fin, un environnement juridique doit couvrir ces secteurs pour garantir la sécurités des agents et la pérennisation de l’exploitation.